Usé ? ...
"Il y a tous ces gens, ces anges déchus
Qui lassés d’être déçu
Se trouve exclus
De tous côtés,
D’autres s’accomplissant d’un quotidien qui ne les satisfait guère
Guère plus qu’un premier accessit
Pour certains les rêves les ont quittés,
Pour d’autres ils sont leur compagnon d’infortune
Face à la réalité froide, implacable
Il y a ceux qui ne se s’en rendent même plus compte
Dans l’oubli, dans l’acceptation des choses établies
Comme pérennes et indétrônables
Il y a ceux qui ne s’en rendent même pas compte
A quoi bon demander des comptes
A qui d’ailleurs pour ce faire ?
Les habitudes s’installent
La révolte, les révoltes saoulent
On préfère s’écraser
Oublier, plutôt qu’accepter
A celui qui se trouvera en chemin
Sans oublier ceux qui l’accompagna jusqu’à son dessein
Devant fortune(s) et infortune(s)
Soleil(s) et lune(s)
D’une brume si dense
A la clarté d’une danse
Auquelle jamais on ne pense
Un pas, une maigre marge
Marche après marche
De cet escalier de marbre
Que l’on se forge
Et sur lequel trop de fois on dérape
A vouloir trop bien faire,
A mal s’y prendre
A trop s’y méprendre
Pas d’autre alternative que la chute
Orage au loin… désespoir du si près
Quand la foudre a frappé
Et couvert de son arrogance
Le sujet de tant de cris et de douleurs ;
Il n’en reste rien
Pas même un murmure
Linceul de nos émanations passées
Cessons donc de construire nos propres murs
… Et vivons"