Publié par Laurent_RS1PI à 16:57 0 commentaires
« La vie est dure et nous malmène, Cette encre noire subsiste, dans les colonnes de l’Existence, Stances d’un cambrioleur ; ce bon vieux Malaussène Funeste destinée, au delà du réel Pêle-mêle, jonché sur ces rives de basse-cour branlante Amas spolié et anesthésié. Quand la vérité tient de l’obscurantisme Illumination… Une voix douce et claire s’attarde Affranchie de l’X, le dessein de chaque utopiste s’émeut… »
Sur un objet sur lequel on ne pose jamais un coup d'oeil ; et pourtant ils sont partout ! Les bancs publics ! Le début d'une grande série.
Dont voici en primeure l'un d'entre eux.
Bien à vous.
Publié par Laurent_RS1PI à 22:42 3 commentaires
« Après toutes ces péripéties de ces semaines passées ;
De ces infortunes, de mes soleils et mes lunes
Avec le répit que je m’octroie ces jours derniers
Voici donc pour vous mes amis une séance diaporama.
Qu’il est loin le temps des cathédrales me direz-vous !
Il est vrai ! Que de temps écoulé en cette année
De juillet à juillet ; De Ronce de l’an dernier !
Quand la bande se retrouva alors dans sa majorité
Constituée de dépravés, de surcroît noyés
Dans un célibat qui les pesa pour certains
S’offrirent alors sous le signe de l’amitié
Ces malheureux comparses diverses escapades
Virées et autres soirées sous le signe de la déconnade.
A ce noyau dur, raides pour chacun chaque samedi soir
Se greffa alors d’innombrables nouvelles têtes
Les soirées se multiplièrent !
Mais leurs vies minables en restèrent à ce stade !
Il n’en fallut pas plus (phallus ?) que torchage à Bilbao et Amsterdam
Dans ces lointaines contrées réculées (c’est loin quoi ; bel effet ?)
Pour qu’ils y vivent pleinement leur amitié (retrouvée ?)
Car OUI le célibat rapproche ; la vie de couple éloigne (soigne ?)
Bref toutes ces sornettes qui tiennent comme elles le peuvent
Dans un simagré (un magret ? Tofouille !!!) de poésie
Pour introduire comme il faut ces instants de vie
De joie, de complicité, d’amitié (même avec du gerbis c’est possible)
Et qu’ils se reproduisent
MERCI à tous pour tout ce partage et ces moments rares
Qui n’avaient pour but, autres que les discussions interminables en fin de soirée,
De rendre le quotidien moins maussade
A vous mes soupapes
A moi pour ce texte
A nous pour les jours à venir »
Bon vizionnage
L’auteur, l’autiste, l’artiste.
Publié par Laurent_RS1PI à 07:05 2 commentaires
Bien à vous mes chers lecteurs, quand il vous prendra l’envie d’être omnibulé par ce précepte tentaculaire et auquel rien ni personne même pas vous ne peut/pourra y échapper ;
Je parle bien entendu de ce qui pousse chaque individu, à chaque souffle, à chaque instant de vie, à chaque moment ou l’indicible est perçu comme chose flagrante, évidente, dénuée de toute subtilité ; mais comme enrobée par une substance au goût frais, sucré et sans gourmandise nous nous en remplissons chacun notre panse avec délectation.
Car oui ! Il est dans l’ordre du possible et du réalisable de jongler mot après mot, phrase après phrase ; usant jusqu’à l’usure de ces sonorités si plaisantes à notre cornet auditif ; de ces concepts (philosophiques ?) intarissables ; sachez que la source ne s’en émeut point !
Alors de ces maux qui gouvernent en chacun de nous ; laissons nous nous en défaire !
Que cette compréhension actée devienne une malencontreuse débauche de non-sens en y truffant poésie et dégoût de ces arcanes novatrices de la raison !
Oui mes condisciples ! Changeons le monde !
Abandonnons ce vain combat qu’est la quête de sens !
Et de primeur laissons nous aller dans ce dédale incompréhensible de mots alignés (croisés ?), de pensées fulgurantes et de vide intersidéral… Par cet hymne fédérateur ; par cette onomatopée ; par ce cri libérateur ; osons, vivons (prosons ?), affirmons-nous !
« Hein ? » Et le souffle fût…
Publié par Laurent_RS1PI à 18:15 1 commentaires
Le quotidien d’un ambulancier – 2 Juillet 2006
"Pour tous ceux que cela peut intéresser après un mois d’exercice au sein de cette profession ; petit descriptif.
Sous l’accord « cadre » et par une tenue annuelle de plus de quarante permanence à l’année le taux horaire hebdomadaire passe de 35h à un peu plus de 46h (abattement de 75% du temps de travail effectif ; pour les périodes de non-activité) avec des astreintes (permanence) de jour les WE ; de nuit les semaines et WE (jusqu’à cinq consécutives) ; à l’hôpital (de Cognac me concernant) ou à l’ambulance même.
Première aberration donc. Le volume horaire qui fait que sur une semaine de taff on travaille 12h (en moyenne) à l’œil ; alors certes il faut y inclure le temps d’attente (omniprésent dans ce métier) et les éventuelles heures à dormir lors des permanences de nuit (je dis bien éventuelles ; car nous sommes tributaires des urgences qui tombent ; ou non ; et quand bien même une nuit se fait calme notre sieste dépasse rarement les 4h ; sans compter qu’un tel sommeil n’est pas réparateur puisqu’assujetti à n’importe quel moment à foncer dans les brancards et à être opérationnel dans la minute qui suit) ; mais nous sommes bel et bien pendant 46h à la disposition de l’employeur (même si on se roule les pouces !!!) et pas chez nous... Bref.
Les heures de repas (toujours sous cet accord cadre) sont rémunérées ; bizarrement…
Ce qui fait qu’au global en pondérant temps d’attente, repas et éventuelles nuitées on tombe bien en dessous des 40h hebdo de travail effectif.
La seconde aberration qui n’est qu’une conséquence de cet accord cadre c’est que nous avons uniquement le côté désagréable du statut cadre ; à savoir le volume horaire hebdomadaire conséquent ; il nous exhorte littéralement des 35h (on peut aisément faire une semaine à 60 sans s’affranchir d’heures supp’ puisque tout cela est ramené à la quinzaine) mais la paye quand à elle ne suit pas ! Avec 25ans de boîte sous ce régime des 46h travaillées réparties sur des WE/jours fériés de nuit comme de jour avec un planning et des horaires de travail qui tombent du jour au lendemain (corvéable ou dispo à merci selon les termes que l’on veut employer) la paye n’excède pas les 1200euros nets mensuels. L’ambulancier n’est pas qu’un chauffeur ; à accomplir cette tâche de transport d’un point A à un point B d’une quelconque marchandise ; il a quand même la responsabilité d’une vie entre ses mains (pas constamment bien entendu ; mais cela arrive…)
Alors la contrepartie est bien maigre pour cette responsabilité endossée…
Me concernant (la manne des contrats pro…) je suis payé au SMIC, avec les exonérations patronales en sus et j’en passe… Les ambulances sont des entreprises qui prospèrent (et pour cause garantie du paiement de l’acte – c’est la sécu qui raque… donc vous… et moi !) et dans tout ce fourbis de revendications syndicales l’argument de l’employeur (pour en avoir parlé avec le concerné) ce qui coûte le plus cher dans le fonctionnement d’une telle entreprise… ce sont encore une fois les salariés ! Alors oui ils coûtent cher alors pourquoi se faire chier à les rémunérer correctement ! Le principal bien entendu (malgré le turn-over incessant dans cette boîte…) c’est le profit maximum (ils ont rameutés un ex gérant de la grande distri pour cela dans leurs effectifs !!!)
Même dans le secteur de la santé (technico-médical j’entends) on n’échappe pas à cette dynamique de rentabilité et de main d’œuvre encore et toujours trop chère (à quand des diplômés CCA venus de l’Est ou des pays du tiers-monde ?)
Malgré cela, le nombre d’heure, les responsabilités engagées dans ce travail et la paye insuffisante ; la profession est très enrichissante. Alors bien sûr la conduite de berlines derniers modèles pour tous les amateurs d’automobiles, l’apprentissage de la conduite de gros cubage pour tous ceux qui envisagent de déménager qui leur confèrera une dextérité sans précédent pour des maoeuvres de trafic ou autre master mais principalement les relations humaines.
Celui qui n’aime pas les gens, l’ascète du grand Nord par exemple, ne pourra jamais exercer ce métier (et se taper un 180 avec une 407) ; patients valides ou non ; croisant énormément de misère humaine, de détresse il se fait la soupape des maux quotidiens de chacuns ; dans une réelle souffrance ou non.
Sur ce si ce texte peut créer des vocations (ce dont je doute !) ; lancez-vous !!!"
Publié par Laurent_RS1PI à 13:29 17 commentaires
C'est rien! J'ai fait tomber ma montre (...)"
Puisqu'il nous faut produire et reproduire encore.
Puisqu'il nous faut s'enorgueillir chaque jour un peu plus des évènements de la veille.
Sans cesse s'encombrer de propos si ce n'est farfelus ou abscons MAIS inutiles et dans l'ère du temps ; voici une mise à jour à l'humeur du moment.
Alors que majestueux dans sa robe de Printemps l'astre solaire ne cesse de nous illuminer de sa clarté rayonnante. Et moi dans une touche d'ironie (ça se perd mon vieux ; ça se perd!!!) et de délire d'autiste (une auto-critique voire auto-vanne?)
"Et je dis : Gère! Il me maudit à Jamais (...)"
Publié par Laurent_RS1PI à 01:32 1 commentaires
"Il y a tous ces gens, ces anges déchus
Qui lassés d’être déçu
Se trouve exclus
De tous côtés,
D’autres s’accomplissant d’un quotidien qui ne les satisfait guère
Guère plus qu’un premier accessit
Pour certains les rêves les ont quittés,
Pour d’autres ils sont leur compagnon d’infortune
Face à la réalité froide, implacable
Il y a ceux qui ne se s’en rendent même plus compte
Dans l’oubli, dans l’acceptation des choses établies
Comme pérennes et indétrônables
Il y a ceux qui ne s’en rendent même pas compte
A quoi bon demander des comptes
A qui d’ailleurs pour ce faire ?
Les habitudes s’installent
La révolte, les révoltes saoulent
On préfère s’écraser
Oublier, plutôt qu’accepter
A celui qui se trouvera en chemin
Sans oublier ceux qui l’accompagna jusqu’à son dessein
Devant fortune(s) et infortune(s)
Soleil(s) et lune(s)
D’une brume si dense
A la clarté d’une danse
Auquelle jamais on ne pense
Un pas, une maigre marge
Marche après marche
De cet escalier de marbre
Que l’on se forge
Et sur lequel trop de fois on dérape
A vouloir trop bien faire,
A mal s’y prendre
A trop s’y méprendre
Pas d’autre alternative que la chute
Orage au loin… désespoir du si près
Quand la foudre a frappé
Et couvert de son arrogance
Le sujet de tant de cris et de douleurs ;
Il n’en reste rien
Pas même un murmure
Linceul de nos émanations passées
Cessons donc de construire nos propres murs
… Et vivons"
Publié par Laurent_RS1PI à 04:14 0 commentaires